CLARA CHAMPSAUR
artiste
Curieux hasard que la rencontre entre Garnier & Linker et Clara Champsaur : bien que tous Français et vivant à Paris, c’est à Kyoto au Japon qu’ils se rencontrent.
Clara étudie alors la laque urushi à la KCUA, l’école des Beaux-arts de Kyoto et Garnier & Linker travaille sur plusieurs collaborations avec des ateliers de Kyoto, dont un spécialisé dans la laque urushi. Le goût partagé pour la matière et les savoir-faire entame le dialogue et fait naître l’envie de travailler sur une pièce commune.
« JE TRAVAILLE GÉNÉRALEMENT SEULE, DANS LA CHAMBRE NOIRE OU DANS L’ATELIER DE GRAVURE. C’EST LA PREMIÈRE FOIS QUE JE COLLABORE AVEC D’AUTRES ARTISTES. »
clara champsaur
Chimigramme, 120 x 100 cm
De retour en France, le travail en commun commence naturellement par des expérimentations autour de la laque. Mais la visite de l’atelier de Clara aux Beaux-Arts de Paris ré-oriente les recherches vers un autre axe. En parallèle de la photographie, Clara mène depuis plusieurs années des recherches sur la gravure. Après plusieurs essais, l’idée est de réaliser des monotypes noirs sur fond blanc.
La méthode de travail se construit autour de la répétition d’un même geste, apposé de manière quasi-similaire sur la matrice.
La rencontre de l’encre, des liants et des solvants étant impossible à contrôler, de ce même geste naissent une centaine de monotypes uniques, tous différents les uns des autres.
L’idée de présenter la sélection sous forme de paravent s’impose naturellement, les fenêtres en bois laqué noir servant de cadre aux gravures.
Huile et caséine sur papier, 18 x 15 cm, 2019
Pigment sur papier, 57 x 66 cm, 2018